BMW M5 (2024) : 717 chevaux pour la nouvelle génération hybride
Mais vous serez heureux de découvrir que non seulement la M5 a conservé un moteur V8 turbocompressé de 4,4 litres… Mais que la puissance combinée grimpe à 727 chevaux et 1.000 Nm de coule.
À l’heure où Stellantis a choisi de se séparer du V8 HEMI, BMW pense que ce genre de moteur est indispensable… Surtout aux États-Unis.
Il y a quelques mois, le groupe Stellantis a annoncé l’arrêt de la production imminent des V8 HEMI. Une idée qui a fait bondir les américains. Aujourd’hui, BMW pense exactement l’inverse. La firme à l’Hélice pense que les V8 sont indispensables pour séduire le marché américain notamment. BMW est prêt à s’engager dans la voie de l’électrification. Et pour cause, la marque prévoit des montagnes russes au cours des prochaines années. Mais contrairement à certains de ses homologues, l’entreprise est prête à maintenir le moteur à combustion en vie pendant un certain temps encore. Cette approche à plusieurs volets peut être particulièrement importante aujourd’hui, alors que l’industrie cherche la meilleure façon de traverser une nouvelle ère. Notamment aux États-Unis, où Donald Trump a exprimé haut et fort son opinion sur les véhicules électriques. Dans une interview accordée au Financial Times, Jochen Goller, membre du conseil d'administration de BMW, a laissé entendre que les ventes de véhicules électriques aux États-Unis pourraient ralentir. Mais que l'entreprise restait optimiste quant aux chiffres de ventes des véhicules à essence et hybrides rechargeables. Et comme 65% des BMW vendues aux États-Unis sont fabriquées localement, l'entreprise est moins exposée aux taxes et autres droits de douane.
ENCORE DES MOTEURS BRUYANTS À L’AVENIR ?
La grande nouvelle pour les amateurs de gros moteurs est que les V8 de BMW vont perdurer. Du moins pour les clients aux États-Unis et au Moyen-Orient.
« Il y a des marchés comme les États-Unis et le Moyen-Orient où il n’est pas possible de remplacer les V8 par des hybrides à moteur six cylindres en ligne », a déclaré Frank Weber, membre du conseil d’administration de BMW, à nos confrères d’Automotive News. « Ce n’est pas une question de performances. Ils sont comparables en termes d’accélération, mais les clients aiment la douceur, le son et la sensation d’un V8. Nous continuerons à proposer des blocs V8 ».
Une bonne nouvelle, non ? Toutefois, en Europe, nous n'aurons certainement pas cette chance. Notamment à cause de l'entrée en vigueur des réglementations strictes de l'UE en matière d'émissions. Cependant, Weber a confirmé que certains marchés européens continueront à bénéficier de motorisations Diesel dans un avenir proche. Le constructeur automobile bavarois continue d’ailleurs à développer des moteurs à mazout. Voire, à rechercher de nouvelles façons de les garder propres.