Vous êtes au volant, ceinture bouclée, mains sur le volant et en France hexagonale ? Et voilà que de nouveaux radars arrivent pour traquer bien plus que la vitesse ! Ces radars de 2025 pourraient détecter d’autres infractions : téléphone en main, absence de ceinture, et même non-respect des distances de sécurité. Vous êtes curieux de savoir ce que cela implique ? On fait le point ensemble !

Téléphone au volant : désormais sous l’œil des radars

Les nouveaux radars pourraient bien voir si vous utilisez votre téléphone. La Sécurité routière a observé qu’un tiers des accidents sont liés aux distractions, souvent causées par le téléphone. Pas étonnant que cette infraction devienne prioritaire ! Avec ces radars, une amende de 135 euros et trois points en moins pourraient être délivrés pour chaque infraction détectée. Vous l’aurez compris : l’idée est de réduire les risques en incitant à poser le téléphone.

Détecter le non-port de la ceinture

Ces radars auront également un œil sur votre ceinture de sécurité. En France, on estime que 14 % des conducteurs ne portent pas leur ceinture. Or, cette infraction est risquée : en cas d’accident, une ceinture non attachée multiplie par trois les risques de blessures graves. Comme pour le téléphone, un défaut de ceinture pourrait être puni d’une amende de 135 euros et d’un retrait de trois points. Autant de bonnes raisons de boucler sa ceinture à chaque trajet, même le plus court !

Respecter les distances de sécurité

Ces nouveaux radars surveilleront aussi les distances de sécurité, ces espaces souvent négligés sur la route. Pourtant, le non-respect des distances est responsable de 20 % des accidents d’autoroute. Ce radar pourrait ainsi contribuer à améliorer la sécurité sur les routes en incitant les conducteurs à garder des distances appropriées. Là aussi, les contrevenants risquent une amende de 135 euros et trois points en moins. L’objectif : encourager une conduite plus sereine et prudente.

Des technologies avancées pour une détection plus fine

Ces radars ne sont pas comme les autres : ils utilisent de l’intelligence artificielle et des technologies de datascience pour analyser les infractions en temps réel. Florence Guillaume, déléguée à la sécurité routière, explique que des tests vont permettre d’adapter ces radars aux différents types de routes et aux flux de circulation. Ce sont donc des radars « intelligents », capables de comprendre le contexte et de s’adapter aux conditions de la route. Cela pourrait signifier une surveillance plus juste et efficace, adaptée aux réalités du trafic.

Des véhicules équipés pour transporter ces radars

Pour déployer ces nouveaux radars, l’État prévoit des véhicules spécialement équipés. Cette mesure s’inscrit dans un plan de sécurité routière avec un budget de 46,3 millions d’euros pour entretenir les radars actuels et installer ces nouvelles unités. Avec un nombre total de radars qui devrait atteindre 4 160 en 2025, soit une augmentation de 4 % par rapport à 2024, l’État vise un contrôle routier plus complet et mieux distribué. Ces véhicules équipés pourraient ainsi être mobiles, couvrant davantage de routes pour une surveillance élargie.

Sanctions et points retirés : ce qu’il faut savoir

Avec chaque infraction détectée par ces radars, les conducteurs risquent de perdre trois points et de recevoir une amende de 135 euros. Cette sanction peut paraître sévère, mais elle vise à réduire les accidents et les comportements à risque. Pour les jeunes conducteurs, qui commencent avec seulement six points, une vigilance accrue sera nécessaire pour éviter de mettre leur permis en péril. D’ici quelques mois, des tests seront réalisés avant la généralisation, permettant d’adapter la technologie pour plus de précision.