UNE RÉVOLTE IMPORTANTE POUR LES MOTARDS !

Les révoltes des motards contre l'introduction du contrôle technique moto en vigueur depuis le 15 avril 2024 en France et dans d'autres pays reflètent une série de préoccupations profondes et variées parmi les utilisateurs de deux-roues. Voici quelques raisons principales qui expliquent pourquoi cette mesure a suscité de telles réactions :

1. Coût additionnel : 

L'une des objections majeures est le coût supplémentaire imposé aux propriétaires de motos. Les motards doivent non seulement payer pour le contrôle lui-même, mais également pour les réparations nécessaires pour se conformer aux normes exigées. Cela peut représenter une charge financière significative, surtout pour ceux qui utilisent des motos plus anciennes ou moins chères.

2. Doute sur l'efficacité :

Beaucoup de motards remettent en question l'efficacité réelle du contrôle technique en termes d'amélioration de la sécurité routière. Ils arguent souvent que les accidents impliquant des motos sont rarement dus à des défaillances techniques, mais plutôt à des erreurs humaines ou à des conditions de circulation. Ainsi, ils perçoivent cette mesure comme peu pertinente pour résoudre les problèmes de sécurité.

3. Perception d'une réglementation excessive : 

Il existe un sentiment général parmi les motards que le secteur des deux-roues est déjà fortement réglementé. L'introduction d'un contrôle technique est donc vue comme une contrainte supplémentaire et inutile, qui s'ajoute à un cadre réglementaire déjà jugé lourd.

4. Manque de consultations : 

Les motards se sont souvent plaints d'un manque de consultation avant l'adoption de ces mesures. Ils estiment que les décisions ont été prises sans une compréhension suffisante des réalités spécifiques au pilotage et à l'entretien des motos, ni une véritable concertation avec les parties prenantes directement affectées.

5. Impact sur les petits rouleurs et véhicules de collection : 

Certains motards utilisent leur véhicule de façon occasionnelle ou possèdent des motos de collection qui ne sont pas soumises aux mêmes risques ou usures que les motos utilisées quotidiennement. Les règlements généraux obligatoires ne prennent pas toujours en compte ces différences, ce qui peut sembler injuste à ceux qui roulent peu ou qui maintiennent des véhicules principalement pour le loisir.

La révolte contre le contrôle technique moto s'inscrit donc dans un contexte où les utilisateurs se sentent potentiellement sur-régulés et économiquement pressurés, avec une mesure perçue comme peu efficace pour améliorer la situation qu'elle prétend régler. Pour apaiser ces tensions, il serait bénéfique que les gouvernements impliquent davantage les communautés de motards dans le processus législatif et adaptent les mesures aux réalités diverses de l'utilisation des motos.

Néanmoins de nombreux contacts et réseaux sont activés par des sociétés d'assurance et de contrôle technique en lien avec des associations de motards afin de qui diffuser des informations viables et rassurantes dans le but d'inciter l'acceptation de cette nouvelle loi et ainsi démystifier le CT pour motos ! 

Par Andréa TUFANO pour GTMAG.fr 

https://www.republicain-lorrain.fr/transport/2024/04/24/le-controle-technique-des-motos-passe-mal-chez-les-conducteurs-du-jarnisy (crédit photo)

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