La Giulia est une familiale produite par le constructeur automobile italien Alfa Romeo. Remplaçante de la berline 159, dont la production a été arrêtée à l'automne 2011, la Giulia est dévoilée le 24 juin 2015 à l'occasion du 105e anniversaire de la marque à l'usine d'Arese où se trouve le musée Alfa Romeo, en version sportive Quadrifoglio. Le reste de la gamme a été présenté au Salon international de l'automobile de Genève début mars 2016.
- Auréolée de multiples titres honorifiques, elle a conquis immédiatement le cœur des alfistes mais aussi de la presse internationale avant celui des clients. En ligne de mire, les premium allemandes (BMW Série 3, Mercedes Classe C et Audi A4), notamment par le biais des gestionnaires de flottes d'entreprises. Pourtant, outre la démoniaque Quadrifoglio de 280ch, on ne peut pas dire que l'offre de moteurs soit grandissime. La seule alternative proposée au V6 repose sur un 4 cylindres décliné en deux niveaux de puissance. S'agissant ici de la motorisation essence de base, c'est celle qui offre le plus large panel dans l'hexagone et en Martinique ses 4 finitions : SUPER ; SPRINT ; GIUILIA TI ! GIUILIA VELOCE…
Motorisation de base je disais ? Pour une entrée de gamme fonctionnant au sans-plomb elle présente quelques arguments sur notre marché martiniquais ! Si chez les allemandes on débute à 150 ch, voire 130 ch, chez Alfa, sur l’échelle des puissances de base on place le curseur à 200 ch. Il s'agit donc du même 4 cylindres 2.0 vu sur la Véloce, mais dégonflé de 80 ch. Le couple s'établit à la très respectable valeur de 330 Nm à 1 750 tours/min. Et la seule transmission possible est la propulsion accouplée à la boîte automatique AT8 huit rapports. Les performances annoncées sont alléchantes. Le 0 à 100 km/h est abattu en 6,6 secondes et la vitesse de pointe est de 235 km/h, les Allemandes font moins bien (0 à 100 km/h en 7,3 s pour l'A4 et la Série 3, 7,2 s pour la Classe C, toutes en boîte auto).
Dans cette Giulia au design ‘germano- italien’ tout rappelle le raffinement que la marque met un point d’honneur soumettre à ses utilisateurs… Latine ? Germanique ? Germano-latine ? Latino-germanique ? Selon Alessandro Maccolini, le responsable du département design du constructeur au Biscione, les questions ne se posent pas. Rivale de la BMW Série 3 (entre autres), la nouvelle Giulia, celle qui doit redonner du baume au coeur des Alfistes, a été pointée ci et là comme très proche stylistiquement parlant de la Munichoise. Reste que les proportions de notre Alfa Roméo Giulia SPRINT sont équilibrées, la ligne racée et dynamique. La calandre dessine un trèfle, emblème de la marque, tandis que le gabarit contenu (4,64 m) et le grand empattement (2,82 m) semblent poser la voiture sur la route bien à plat.
À l’intérieur, là aussi, là encore Alfa amène ses touches et innove. L’objectif est de séduire le client potentiel, lassé par les tons gris ou beiges de la concurrence. Dans la Giulia, la planche de bord peut se parer d'un brun tabac ou d'un rouge en partie basse. Assortis avec la sellerie. Le dessin est agréable. Et si la qualité des matériaux et des assemblages n'égale pas ce qui se fait chez Audi ou BMW, on n'est bien plus raffiné que le mobilier de Mercedes et sa Classe C. Cela sent le Premium sportif avec un effet cocon et une sensation de sécurité un peu comme dans son salon le soir après le job… La console centrale a été repensée pour intégrer un rangement supplémentaire, la « molette à tout faire » est toujours là et le grand écran 8.8 pouces, bénéficiant d'une interface média inédite tactile. Plus moderne, plus complet, il mériterait toutefois une meilleure intuitivité.
Sur nos routes La Giulia accélère fort, très très fort. Ses reprises sont également surprenantes. Il faut dire que la boîte ZF (même fournisseur que BMW) est d'une efficacité redoutable. Les rapports s'enchaînent super bien étagés et proprement, sans à-coups ni hésitations. Avec 8 vitesses, le moteur est toujours en sollicitation optimale. L'option palettes au volant est de fait une quasi-obligation pour des sensations explosives sur la route de la Trace par exemple. Elles délicieusement accessibles, c'est un régal de les utiliser en conduite plus agressive. L'Alfa Roméo Giulia est une des premières voitures à utiliser l'innovant système de freinage Continal dit « by wire ». L'utilisateur ne freine pas directement, il est « assisté » par une pompe haute pression qui alimente les étriers en suivant les informations d'un capteur lié à la pédale de freins. Un module électro-hydraulique s'occupe de la manœuvre en déclenchant une pression de freinage très précise sur chaque roue. Je retiens le freinage sûr et puissant à la hauteur des accélérations…
On peut bien sûr choisir de conduire en mode éco-responsable (Dur…) en sélectionnant les modes de conduite sur le sélecteur de modes "DNA" déjà vu sur notre essai de la TONALE. Pour notre petite escapade en mode pilote le mode D (Dynamic) permet de raffermir ou pas la suspension. En passant sur N (Neutre), la direction s'assouplit (un peu), la réponse à l'accélérateur est moins vive, et les vitesses passent plus tôt. Pour une conduite de tous les jours, c'est idéal. Le mode A (All weather, tout temps) bride la puissance, et amène avec lui un mode "roue libre" quand on relâche l'accélérateur. Une astuce qui permet de faire baisser (un tout petit peu) la conso sur les faux plats descendants en laissant la voiture filer sans lui imposer du frein moteur, obligeant ensuite à relancer.
Et ce type de conduite, un peu sportive la voiture vous incite à l’adopter. C’est vraiment tout l'ADN ALFA que je retrouve dans cette berline surpuissante et racée ! Le châssis est redoutable d'efficacité. Le compromis entre confort et dynamisme est très réussi. La direction est d’une précision digne de l’horlogerie de luxe. Directe, franche, informative, elle invite à hausser le rythme. Le train avant est léger et engage parfaitement dans les courbes. L'arrière pousse avec volonté. Et les 200 ch du moteur fournissent sans broncher la puissance nécessaire pour se faire plaisir. Pour Andréa et moi, essai validé… A vous de voir…
Les aides à la conduite
- SÉCURITÉ ACTIVE ET PASSIVE BUSES D'ESSUIE-GLACES CHAUFFANTES INTERRUPTEUR DE DECONNEXION D'AIRBAG PASSAGER AVANT
- LANE DEPARTURE ASSIST SYSTEME DE CONTROLE DE PRESSION DES PNEUMATIQUES
- SYSTEME DE DETECTION DES ANGLES MORT SYSTÈME DE FREINAGE D'URGENCE AUTONOME (AEB) SÉCURITÉ / AIDES À LA CONDUITE
- PROTECTION CYBERSECURITY START & STOP EVO ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES KIT GONFLAGE FIX AND GO SYSTÈME AUDIO ET COMMUNICATION
- ALFA CONNECT SERVICES CARPLAY/ANDROID AUTO CARTOGRAPHIE EUROPE DE L'OUEST DAB - RADIO NUMÉRIQUE
- MODULE DE TELEMETRIE PRISE USB À L'ARRIERE ÉCRAN TACTILE 8.8" AVEC NAVIGATION
Fiche technique
ALFA ROMEO GIULIA (II) 2.0 Turbo 200 ch
2015 / berline / essence / poids : 1429 kg
Motorisation | |
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Transmission | |
Direction | |
Freinage | |
Suspensions | |
Dimensions et poids | |
Performances | |
Autonomie et consommation | |
Production | |
Tarif | |
Moteur | 4 cylindres en ligne, 16 soupapes |
Energie | essence |
Cylindrée | 1995 cm3 |
Alimentation | Turbo |
Puissance | 200 ch à 5000 tr/min |
Couple maxi. | 330 Nm à partir de 1750 tr/min |
Roues motrices | aux roues arrière |
Boîte de vitesse | Automatique à 8 rapports |
Direction | Assistée |
Type | Electrique |
Diamètre de braquage | NC |
Freins avant | Disques |
Freins arrière | Disques |
Type de suspensions | NC |
Train avant | Système à doubles bras oscillants |
Train arrière | Multilink à 4,5 bras |
Longueur | 464 cm |
Largeur | 186 cm |
Hauteur | 144 cm |
Empattement | 282 cm |
Poids à vide | 1429 kg |
Coffre mini / maxi | 480 dm3 / NC |
Réservoir | 58 l |
Pneumatiques | 225/55 R16 |
Vitesse maximale | 235 km/h |
0 à 100 km/h | 6.6 s |
Cycle urbain | 8.4 l/100km |
Extra urbain | 4.6 l/100km |
Conso mixte | 6 l/100km |
Emission de CO2 | 138 g/km |
Début de commercialisation | 2015 |
Fin de commercialisation | NC |
Prix de base | € |
Prix du modèle essayé |